JOURNEE MONDIALE DU BLOG: J’AI CHOISI D’ETRE BLOGUEUR


source: internation.com

Le blog ! Si vous n’en avez pas un, il vaut mieux vous faire alors lecteur ! Je vous propose le mien : Tout Lubumbashi. Mais aussi cet autre : Fidèle Blog! Blogueur : j’écoute, je regarde, je discute, je réfléchis, j’écris, je publie et assure le suivi, vérifie la vie de mes articles et de mon blog …
La journée mondiale du blog est une exception, le retour sur une journée qui fait exception. Oui, exception quand on se figure que la blogosphère ou planète des blogs ou du blogging, n’a qu’une dizaine d’années. Mais quelle richesse : il y aurait environ 120.000 blogs qui naissent chaque jour. Et la blogosphère compterait entre 100 millions et 150 millions de blogs chaque année. Que font-ils, les blogueurs sur la toile ? Que vous dire ? Beaucoup d’idées valsent en moi. Enfin, je vous parle de moi !
Tout Lubumbashi. Photo M3 Didier, 2014.
Je n’ai pas connu de passion qui m’ait transformé tant ces 9 dernières années que le blogging. Depuis 2010, je suis sur la toile. Je lis et écris. Je regarde aussi, mais pas assez souvent. Avec Médias 100 frontières, sous la fougue d’étudiant en Communication, j’ai été le premier si non le seul en cette année, d’avoir créé un blog parmi les étudiants en Communication, à l’Université de Lubumbashi. Je voulais parler des médias, tels qu’ils sont dans mon pays, dans ma ville. Je l’ai supprimé un temps après : en 2011. Une erreur dans les paramètres, avait rendu mon blog mal référencé.
Par essai et par erreur, autodidacte, j’ai acquis une certaine maîtrise avec Blogger, sur Google. Entre-temps, j’ai stimulé deux de mes condisciples, un d’entre eux est devenu plus performant au point qu’il a plus de visiteurs que moi aujourd’hui. C’est Fidèle BWIRHONDE avec son Fidèle Blog. Je m’en réjouis.
Un espace de liberté, un rendez-vous du donner et du recevoir
Je crois avoir trouvé un espace de liberté et un rendez-vous de partage. Je lis ce que me disent les autres et je m’amande. J’alerte le monde, je lui rends ce qu’il me donne. Ce qui m’enracine dans ce travail presque « sans prix » aux yeux de certains, c’est lorsque je constate, grâce aux réseaux sociaux, chaque jour des dizaines, voire une centaine de visiteurs (j’en ai entre 30 et 100 le jour). S’ils s’arrêtent sur mon blog, si vous prenez le temps de voir et lire ce que j’écris, c’est la grande récompense que j’en tire. Car en réalité, j’écris pour être lu. Et chaque fois que je reçois une réaction d’un lecteur, d’un visiteur, je suis aux anges !
fidèle blog. Photo M3 Didier, 2014.
Je suis tombé des nues lorsque pour la première fois, un journaliste des Observateurs de France 24 me contacte sur Facebook pour me demander s’il pouvait citer un de mes articles qui l’avait intéressé ! Et lorsque quelques jours après cela est passé sur France 24, je suis devenu « une petite célébrité » pendant une semaine. Des appels ont plu pour me « féliciter », me dire « je t’ai vu »… Je crois avoir reçu mon premier prix. Lorsque pour la deuxième, la troisième fois, le même média s’est intéressé à mon blog, je me suis dis, ça vaut la peine. Oui, ça vaut la peine d’être blogueur et de dépenser de mes faibles moyens pour animer un blog !
Etre journaliste pour moi aujourd’hui, m’oblige à rester sur le net surtout veiller constamment à tenir Aggiornamento mon blog. En réalité, c’est un aggiornamento de mon être de jeune  du 20e et du 21e siècle. Un blagueur n’est pas un informateur mais il est un apprenant, un apprenti. Et donc, appartenir à la blogosphère africaine et congolaise, me donne encore d’avantage de raison  de continuer.
Je vais continuer aussi longtemps que vont demeurer insuffisants les contenus africains, congolais sur la terre. J’arrêterais le jour où 4 sur 10 africains auront créé et animé leurs blogs… ils seront blogueurs.


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