Des congolais sont descendus encore dans la rue le
19 septembre à Kinshasa, à Goma et à Lubumbashi. Ils demandent à la commission
(CENI) d’appeler le corps électoral en vue d’élire un successeur à Joseph
Kabila dont le dernier mandat s’éteint le 20 décembre prochain, frappé d’inéligibilité,
en plus. Attention, cet article est une ébauche, la situation change vite.
#RDC #Kinshasa : police intervient et reflue, aller-retour sur Bvd triomphal. Gaz lacrymo pic.twitter.com/v8GrS1gTB5— Sonia Rolley (@soniarolley) 19 septembre 2016
Dans la capitale Kinshasa, la situation est confuse.
On signale des violences, et même des pillages à Tshiangu. L’opposant Martin Fayulu,
par exemple, a été blessé à la tête. Il accuse les services de sécurité.
Voici la barbarie de la garde républicaine de M. Kabila. Mais le Dieu que nous servons est plus puissant. pic.twitter.com/4EI7j08loU— Martin Fayulu (@MartinFayulu) 19 septembre 2016
La journée a commencé timidement au centre-ville, à
Limete, et l’est restée longtemps après. Mais aux environs de la 10e
rue, proche du siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de
l’opposant Etienne Tshisekedi, les manifestants se sont affrontés avec la
police qui a fait usage des gaz lacrymogène et a lancé des tirs de sommation,
selon plusieurs sources.
Selon la journaliste Sonia Rolley de RFI, les
manifestants ont tenté d’accéder au Boulevard Triomphal où elle a rencontré la
police qui els a repoussés. Elle leur a refusé aussi l’accès aux sièges des
partis politiques. Déjà, l’opposition accuse la police d’avoir provoqué les
manifestants.
A Goma, à l’est de la RDC, les manifestations ont brûlé
des pneus avant de se rassembler tôt le matin et se sont rendus au siège de la
CENI, malgré l’interdiction des autorités de manifester. Les manifestants en
colère ont barricadé des routes. A Bukavu, ils sont descendus dans la rue avec des urnes pour demander l'organisation des élections.
#Bukavu, la foule est alignée sur toute la bande du bureau de la société jusqu'au boulevard vers Sonas/Dhl pic.twitter.com/wn3CIoq6b2— Kany LUBANGO (@Lkany) 19 septembre 2016
A Lubumbashi, dans le Haut-Katanga où les autorités
ont également refusé à l’opposition de manifester, des militants ont déposé un
préavis de 3 mois qui court à partir du 19 septembre pour Joseph Kabila. Mais la
tension est restée forte à Matshipisha où il y a eu des violences en fin de la
semaine dernière entre les militants de l'UDPS et les services de sécurité, et dans la
commune de Kenya, fief de l’opposant Gabriel Kyungu. La présence policière a
été renforcée à plusieurs endroits et, la majorité au pouvoir s’est réunie près
du siège du PPRD.
D'autres manifestations ont été signalées à Kalemie, dans le Tanganyika, dans l'ex-Katanga.
D'autres manifestations ont été signalées à Kalemie, dans le Tanganyika, dans l'ex-Katanga.
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