Arrivée de Moïse Katumbi au palais de la justice à Lubumbashi, 9 mai 2016. Photo M3 Didier |
Moïse Katumbi est arrivé au palais de justice par
l’avenue Mwepu qui donne à la Place de la poste, entouré de plusieurs
fanatiques scandant des slogans. On pouvait entendre « Yo nani oboya Moïse ? », c’est-à-dire
(lingala) : « qui es-tu pour refuser Moïse ? ». Ou encore
ceci : « Moïse président »…
La police qui avait déjà bouclé le périmètre du
palais de justice d’au moins 1km2 n’a pas pu stopper la foule qui a gagné
l’esplanade du siège de la justice de la province. Là encore, des dizaines de
personnes qui l’attendaient l’ont accueilli avec des applaudissements. Avant de
passer, Moïse Katumbi s’est arrêté pour les saluer et remercier ceux qui l’ont
accompagné.
Jusqu’à 11 heures, une après l’entrée de Moïse
Katumbi, l’audition n’avait pas encore commencé, a expliqué un officier de
police. Les magistrats ont dû discuter entre eux sur la nature de procédure à
entamer : civile ou militaire, comme en témoigne un tweet envoyé par
Carine Katumbi, épouse de Moïse Katumbi :
2 justices se présentent: justice civile... et justice militaire!?!?! Or le mandat a été signé par un magistrat civil. Audience suspendue.— Carine Katumbi (@carine_katumbi) 9 mai 2016
A l’extérieur du palais de justice, une autre
ambiance a vécu. La police a passé plus de 30 minutes à repousser les
fanatiques de Moïse Katumbi. Elle reste aux limites du périmètre établi par la
police, refusant par endroit, de partir sans se rassurer que leur présidents
sortira libre de l’audition. Ils soupçonnent, en effet, le pouvoir de vouloir l’arrêter.
A suivre...
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