Les jeux vidéo : occupez-vous de votre enfant

Les jeux vidéo sont de plus en plus présents dans nos vies. Tous les âges ou presque, avec les enfants en tête, sont intéressés. Comme à propos du téléphone, des usages que nous faisons des ordinateurs, d’internet et ses réseaux, les jeux vidéo méritent attention, accompagnement et éducation. Surtout en ce qui concerne les enfants.
Source: http://lemessagerdafrique.mondoblog.org
Plutôt que de se demander "ce que les jeux vidéo font aux enfants", il est important penser à ce que les enfants font de ces jeux. Voilà qui permet un regard intéressant. Car ici, on devrait éviter de tomber dans les conclusions hâtives et parfois paresseuses, souvent accusatrices comme cela fut le cas de la télévision à sa naissance. Par jeux vidéo, entendez ces jeux électroniques accessible sur des terminaux appropriés (consoles de jeux) ou sur ordinateur et qui souvent, exigent au moins une manette de commande et un écran sur lequel regarder la progression des applications. Certains se jouent même sur internet. Là surtout, la liste est longue. Leur circulation est liée au progrès de l’informatique (ordinateurs, logiciels, bureautiques, centres de formation en informatique, etc.).
Des jeux sans cesse intéressants
Depuis environ cinq ans, les jeunes se rendent dans des salles de jeux (vidéo) où ils se livrent aux jeux vidéo : le plus souvent, les jeux de combat et le soccer (football). Réal de Madrid, Barcelone, PSG, même Mazembe les équipes bien aimées des lushois sont disponibles sur DVD,  applicables sur un téléviseur avec un dispositif propre ou sur ordinateur. Aujourd’hui en 3D (trois dimensions, image de synthèse, produite sur ordinateur), ces jeux simulent la réalité du football, des combats entre acteurs des films (action). Les salles de jeux, payantes, malheureusement mal équipées jusqu’ici, jouent quasiment le rôle des salles de cinéma dans les quartiers populaires, et même dans les
périphéries. Qu’ils soient des familles capables de leur en offrir ou défavorisés, ils les rencontrent donc quelque part dans la ville, en échange de quelques billets dérisoires (100 FCD ou le double le jeu).
La majorité des enfants (8 à 16 ans), à un  moment de la semaine, accès aux jeux vidéo. Se pose ici en premier lieu, la contrainte économique. Malgré la multiplication des « Playstations » (salles de jeux), que peu y ont accès. Il faut payer. Il y a risque que les plus défavorisés, enfants pauvres, de chiper un d’argent s’ils ne peuvent en obtenir librement, pour s’assurer qu’ils joueront. Que faire pour éviter de fabriquer des voleurs par actions répétées, par habitude de chiper de petits billets ? Donner de l’argent. Or, cela devrait en termes d’économie pour les foyers défavorisés (pauvres), peser sur les bourses.
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A l’inverse, dans des familles aux conditions de vie aisées, apparaissent l’isolement, la solitude et le risque de perte d’esprit de camaraderie étant donné que chaque enfant a sa console de jeux, ses jeux préférés ou carrément son PC parfois connecté (à internet).  Le sens du partage se réduit aussi. On n’oubliera pas aussi la sédentarité et les conséquences qu’elle induit : grossir vite, certaines maladies, l’ennui, etc. on apprend parfois tardivement à "se battre".
L’avantage reconnu à ces jeux c’est que certains parmi eux ont vocation à développer l’imagination des enfants, l’habilité à relever des défis ou résister aux difficultés. C’est le cas de Zuma, des jeux des combats, Solitaire sur ordinateur (jeu des cartes), Tetris, etc. Il y a aussi des jeux de socialisation qui ne se jouent qu’en groupe ou au moins à deux. L’enfant apprend aussi là-dessus, à résister, à fournir des efforts pour réussir, à vaincre et gérer l’échec en promettant de réussir.
Savoir accompagner, éduquer aux Nouvelles technologies
La démarche sociologique, mais aussi la pédagogie à l’ère du numérique suggèrent d’accompagner. C’est une responsabilité qui incombe aux adultes, aux tuteurs ou parents. Eduquer c’est accompagner et moins rabrouer et interdire. L’interdit attire. L’essentiel réside dans l’éducation au numérique pour les enfants. Les approches sont diverses. Parmi elles, celle qui suggère une prise en charge du pouvoir public ; ce qui implique la fabrication locale de ces jeux pour en réduire le coût, l’exonération des frais de dédouanement pour en réduire le prix et donner accès à plusieurs. Cela risque de prendre plus de temps vu les urgences qui s’imposent aux dirigeants.

Enfin, disons qu’on accuse certains de ces jeux d’être violents. Cela est admis ainsi. Mais les spécialistes en sociologies ont démontré que la violence de ces jeux n’avait davantage d’impact que sur des esprits prédisposés. Se pose ici en clair, le rôle de l’éducateur. Aux parents de sélectionner les jeux selon les centres d’intérêts des enfants et d’apprendre à ceux-ci à les utiliser avec modération et surtout avec responsabilité. Éduquer c’est apprendre à l’enfant à se passer de l’adulte, disait un pédagogue. Se passer de l’adulte, c’est sans doute être responsable de ses actes. 

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