Les chinois si
intéressants qu'ils sont pour la RDC, commencent à exaspérer. Déjà par le fait
qu’ils viennent en masse et qu’ils assument souvent des tâches que la loi
réserve exclusivement aux nationaux : les congolais.
![]() |
Un jeune chinois après passage à tabac d'un kinois.Source : Youtube |
Jeudi 18 décembre dernier, un chinois a anéanti un
travailleur congolais en lui administrant un gros coup de pied aux testicules.
La scène s’est passée à l'aéroport de Lubumbashi. Un ouvrier échiné longtemps
décidait de se désaltérer à un robinet. Il était donc incliné.
Des violences
physiques récurrentes
Comment peut-il arrêter de travailler pour
boire ? Un chinois dans sa peau de chef, je voudrais dire colonisateur,
traverse à pieds secs un fleuve en furie. Un violent coup. Il a choisi sans
doute où il fait le plus mal pour un homme: les couilles. Pauvre d'ouvrier
congolais. Il est par terre, presqu'inerte.
Voilà qui attise la colère d'autres congolais qui
travaillent sur le même site. Ces derniers observaient quelque chose de pareil
à une grève. D’après un d’eux, ils réclamaient un peu plus de d’argent comme
salaire. Heureusement pour le chef chinois, lui la police est intervenue.
L’infortuné lui, a été conduit à l’hôpital.
Les droits de l’homme,
ça chatouille les chinois
Les travailleurs rapportent qu’ils subissent souvent
des traitements humiliants des chinois sur divers chantiers de construction ou
dans les mines. On signale dans une entreprise chinoise implantée à Lubumbashi l’exposition
des employés aux fours sans assez de protection. Pas de repos lorsqu’on est
entré dans l’entreprise. Si vous devez balayer, vous le ferez sans arrêt
jusqu'à l'heure de sortie. Même si vous avez 10 m2 !
Dans cette entreprise, emploie plus de la main d’œuvre
sans contrat de travail avec comme rémunération, 2 mille francs congolais, un
peu plus de 2 USD. Au 14e jour de ce travail d’esclave, il faut soit changer
d’identité et continuer à travailler, soit aller passer une semaine sans
travailler. Cela évite de s’approcher dangereusement, pour l’employeur, des 21
jours au-delà desquels selon la loi, un employé a droit à un contrat de travail
en bonne et due forme.
Deux ONG de défense des droits de l’homme ont publié
le 10 décembre dernier, un rapport présentant des entreprises chinoises comme « pas
de bonnes élèves en matière des droits humains », principalement à
Kolwezi. Elles achètent tout, exproprient ou chassent brutalement les
autochtones des terres qu’ils acquièrent. Des champs son confisqués, des
villages déguerpis. A Kasulo à Kolwezi, en pleine cité habitée, on craint un
déguerpissement au profit d’une entreprise chinoise, rapporte le même rapport.
Risque des
représailles
Il y a environ deux mois, une télévision kinoise
montrait un jeune chinois attaqué par des kinois parce qu'il avait battu un des
leurs. Un lushois lançait lors de l’incident de Lubumbashi, « les
belges nous ont battu, humiliés. Cela a suffi. Plus question encore de passer
sous la colonisation des chinois. » Un autre ajoutait : « Sauter
sur nos femmes et sœurs semble ne pas leur suffire pour nous battre moralement.
Ils travaillent comme des nationaux, payés mieux que nous. Nous voici enfin un
dojo pour expérimenter kung-fu et karaté. »
De cette manière, il y a à craindre. Les chinois
sont de plus en plus pressentis comme des « dictateurs » ou prennent
des airs supérieurs.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Comment trouvez-vous ce texte? Laissez ici votre commentaire, svp !