Une mère portant un enfant tué par balle à Soweto. Source: wikipedia.org |
Un enfant meurt toutes
les 3 secondes en Afrique ! Les orphelins et les enfants vulnérables sont
les premières victimes de cet affreux bilan rapporté par le site Journée Mondiale. En clair, la pauvreté en est la
première cause. C’est pourquoi, cette journée à l’origine consacrée à la
commémoration des victimes de Soweto en Afrique du Sud sous le régime de l’apartheid, est
devenue le moment pour interpeller les dirigeants sur le continent, en vue de
prendre des mesures urgentes en faveur des enfants vulnérables.
Origines de la journée
La
Journée de l’Enfant Africain est un
événement annuel qui commémore le massacre des enfants de Soweto de 1976 par le
régime de l’apartheid. Cette année là, le 16 juin, plusieurs enfants, des
écoliers et étudiants, tombaient sous les balles impitoyables des policiers et
du régime raciste alors qu’ils protestaient contre l’obligation d’étudier en
afrikaans considéré comme langue des blancs.
Le
bilan est officiellement de 23 morts et 220 blessés, mais le bilan réel n'est
pas vraiment connu. On parle de plusieurs centaines de morts, et on avance
parfois 575 morts dont 570 noirs. Bon nombre de victimes furent touchées de
balles dans le dos. L'un des premiers morts, Hector Pieterson, un jeune garçon de 12
ans, devint le symbole de la répression aveugle du régime.
Lutter contre la
pauvreté et la vulnérabilité des enfants
Les
coalitions de l’action mondiale contre la pauvreté ont choisi cette occasion
pour en faire la Journée Africaine du
Bandeau Blanc et pour faire une demande régionale auprès des dirigeants des
pays concernés afin qu'ils agissent immédiatement pour éradiquer la pauvreté
extrême qui cause la mort d'un enfant toutes les 3 secondes en moyenne.
Cette
journée est considérée comme celle de la jeunesse à travers l’Afrique. Mais
quelle jeunesse ? Une jeunesse sans assurance de trouver des emplois à la
fin des études, une jeunesse minée par la pauvreté et surtout, victime des
violences multiples dont les pires sont celles qui passent par des exemples :
une Afrique minée par des guerres et conflits de tous genres, des
détournements, des divisions internes et surtout, des clivages ethnico-tribaux.
Il
est temps, à travers cette journée, que naisse la vraie conscience, à la suite
de l’Afrique du Sud où, après Soweto, tous se sont résolument engagés pour le
pardon et surtout, pour le changement avec la promesse que jamais pareille
chose ne se reproduise. Oui, c’est possible ! Oui, l’Afrique peut tout
cela.
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