Les mensonges rwandais et américains



Mentez, mentez, il restera toujours quelque chose, dit-on. Les États-Unis et le Rwanda, désormais clairement ennemis numéros un des congolais. Ils viennent de se trahir, ils n’ont pas pu cacher. Elle est là la preuve de leur complicité aux mouvements rebelles qui déstabilisent la RDC : Bosco Ntaganda est arrivé au Rwanda, seul avec ses hommes, à l’intérieur d’un pays où prétendument existent la police, l’armée et les services de sécurités les mieux fonctionnels de l’Afrique noire, entend-on des expertissimes occidentaux.
Sans doute, il faut des explications à cet événement hors du commun. Ce qui est surprenant n’est pas le fait que Bosco Ntaganda décide de se rendre, mais surtout qu’il se rende dans la capitale Rwandaise, accusée plusieurs fois de soutenir le même homme. Que cet homme parcoure environ 150 km à l’intérieur où forces de sécurité et renseignement grouillent et exposent leur "professionnalisme" même aux moins informés. 
Bosco Ntaganda, le chef rebelle du M23, Photo lexpress.fr

Ce que rabâchent rwandais et américains sur la prétendue reddition de Ntaganda sont des salades. Même à Kinshasa où l’on croit trouver l’apocalypse des services de sécurité : de l’armée et du renseignement, jamais pareille chose ne peut arriver. C’est une spécialité rwando-américaine. C’est cela qui arrive quand on a l’armée et la sécurité les mieux organisées, quand on est le protégé et chouchou d’une superpuissance.
Que Ntaganda arrive avec une cinquantaine d’homme, armées probablement, puisqu’ils quittaient fraichement le champ de bataille, et qu’il se rende à une ambassade d’un pays non membre de la fameuse et prétendue CPI, et qu’il demande d’y être acheminé, est un aveu de manque de lucidité et de finissage d’un raisonnement mensonger. Il faut le dire, même le mensonge doit rester logique, autrement, il n’en serait pas un. C’est-à-dire simplement que lorsqu’on a choisi de mentir comme américains et rwandais, il faut éviter d’y mettre des « vérités », puisque ça trahit. L’inverse porte la même valeur.
Au finish, se confirme une fois de plus, les différents rapports de l’ONU faisant état de l’appui de Kiqgali aux groupes armés dans l’est de la RDC.  Le nouvel élément est que ce soutien est rendu possible par les américains qui n’ont cessé de couvrir ce pays aux ambitions démesurées. Tôt ou tard, la nature rend à chacun ce qu’il mérite. Oui, le Congo rendra le mal à celui qui le lui a fait.
Il faut le dire encore, tout ceci n’arrive que parce qu’il y a à Kinshasa, bien d’autres ennemis du pays, complices des américains et des rwandais qui déstabilisent le Congo, notre pays, mon unique pays. Ces ventriotes qui ne jurent que par le désordre pour gonfler leurs viscères, puisqu’ils sont connus, devraient suivre leur cousin Ntaganda au Rwanda.

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