Un meeting de
Moïse Katumbi et Gabriel Kyungu wa Kumwanza annulé, à peine annoncé, un député
tout en pleurs pour un Katanga finissant, et des militaires toujours dans la
ville depuis fin juin 2015, des images qui resteront peut-être pour peindre l’atmosphère
dans Lubumbashi, à la veille de la fin du Katanga.
Un sculpteur tenant la carte du Katanga, à Lubumbashi. Source: Jeune Afrique |
A lire:
Identité katangaise ou nostalgie du Katanga finissant
Le Katanga, une fin
A l’assemblée provinciale du Katanga où une réunion devait
réunir dans la matinée les présidents des groupes parlementaires, la salle est
restée presque vide. Un député, replié sur lui-même et morose, explose en
sanglots lorsqu’un journaliste l’aborde sur l’évènement attendu le 16 juillet,
l’éclatement du Katanga en quatre provinces, et donc, la fin du Katanga : « qu’est-ce
que nous dirons à nos petits enfants ? » Dehors, où de petits groupes
de députés se sont formé, plutôt timides, des conversations sur la journée de
jeudi. Pas de débat après le rapport de la commission chargée de démembrer le
Katanga. « C’est pour ça qu’on a
convoqué une plénière extraordinaire ? » interroge un député, furieux,
qui aurait voulu un débat. Ce n’est pas en effet, prévu. Si au moins une minute
lui était accordée, il dirait ses quatre vérités « à tous ! ».
Mais ils sont aussi nombreux ceux qui attendent que
jeudi 16 juillet « arrive enfin ! », pour signer le départ du
développement promis de leurs provinces. Dans toutes les futures provinces,
comme ceux qui détestent ce jour, ils sont là. Cependant, si l’enthousiasme et
la déception alternent, des questions se posent sur la viabilité de certaines provinces.
Quand la Banque Mondiale évaluait la viabilité des nouvelles provinces en #RDC en 2009, leur conclusion: #Congo pic.twitter.com/YGasQI18bG
— Jason Stearns (@jasonkstearns) 14 Juillet 2015
Un meeting de Katumbi
annulé
Moïse katumbi à l'aéroport de Lubumbashi, février 2015 |
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