P. Lumumba (à gauche) et L.D. Kabila (à droite) |
Plusieurs analystes font état d’une
existence d’un destin commun pour Lumumba
et Kabila : que Kabila
ait été assassiné la veille de la férie de Lumumba qu’il chérissait bien et à
qui il ressemblait comme nationaliste, il y a de quoi faire
foi à cette similitude. Mais il y a plus que cela ; des raisons qui voudraient
bien que la mémoire de ces héros soit célébrée un même jour au lieu de deux.
Un sort scellé, un destin commun
L.D Kabila, président de la RDC: 97-2001 |
Laurent-Désiré KABILA, membre de la jeunesse
Baluba-Kat (Baluba du Katanga), est choqué par l’assassinat de Lumumba, comme
bien d’autres à travers le pays en 1961. Il va en rébellion avec
l’objectif de chasser du pouvoir Mobutu Sese Seko qui l’a mis à mort. Il
réalise son rêve 36 ans après le 17 mais 1997 en renversant le Maréchal
qui a tenu de mains de fer le Congo-Zaïre.
Soucieux d’une indépendance économique, base de toute politique, il va porter sur son dos ses voisins
rwandais et ougandais, ses alliés d’hier dont les yeux sont
restés plus gros que leurs ventres. Il faut ajouter à cela les parrains
de ces pays, les Etats-Unis et la Belgique qui comptaient du
mobutisme autrement, en tête. Les qualificatifs ne manquent pas pour
se convaincre qu’ils ont affaire à un homme à abattre, comme ils le
firent en 61 avec Lumumba : radical, marxiste, etc. Le 16 janvier 2001, soit un
jour même avant celui où ils
assassinèrent Lumumba. Kabila a été assassiné dans son bureau au palais de Marbres, dans des circonstances jusqu’ici jamais éclairées.
assassinèrent Lumumba. Kabila a été assassiné dans son bureau au palais de Marbres, dans des circonstances jusqu’ici jamais éclairées.
Célébrer deux mémoires en une
P. Lumumba, 1er ministre de la RDC: 60-61 |
Les
similitudes sont légions ! Ce n’est pas cela qui nous importe ici. Notre
propos est que, 53 ans après l’assassinat de Lumumba et 13 après celui de
Kabila, l’indépendance économique pour laquelle ces héros ont pays
un sacrifice suprême, demeure sujet à caution, une chimère même ;
et ce, malgré les faramineuses ressources naturelles et démographie dont
dispose le pays.
C’est dire que le pays a le devoir de travailler
dur pour asseoir son économie, base de son indépendance réelle. Cette
assertion voudrait alors que l’on maximise le temps. Le mois de Janvier
congolais ne compte que 23 jours ouvrables au lieu de 26 ordinairement :
le 4, journée des martyrs de l’indépendance, les 16 et 17 journées des
assassinats de Kabila et de Lumumba. Je conçois admissible que ces féries
soient réduites à deux selon les possibilités que voici : maintenir la
journée du 4 et créer une férie unique pour les héros, le 17 janvier. Ou encore,
ramener les 3 féries au 4 janvier en vue de célébrer une fois pour tous
les héros et martyrs d’autant plus que les congolais massacrés par les belges
le 4 janvier sont aussi des héros et que cette date est aussi importante que
celle du 30 juin parce qu’elle annonce la prise de conscience des congolais
pour la cause nationale, thèmes communs à Lumumba et à Kabila. Je n’ai rien dit
!
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Comment trouvez-vous ce texte? Laissez ici votre commentaire, svp !